mercredi 26 octobre 2022

RUMI - le grand poète soufi

 

Tout est un, la vague et la perle, la mer et la pierre. Rien de ce qui existe en ce monde n'est en dehors de toi. Cherche bien en toi-même ce que tu veux être puisque tu es tout. L'histoire entière du monde sommeille en chacun de nous.

Il est bon de franchir chaque jour une étape.Comme l'eau vive qui ne stagne pas.Hier s'est enfui, l'histoire d'hier elle aussi est passée. Il convient aujourd'hui de conter une histoire nouvelle 

Je t’aime ni avec mon cœur, ni avec mon esprit
Le cœur peut s’arrêter, l’esprit peut oublier
Je t’aime avec mon âme
L’ Âme jamais ne s’arrête ni n’oublie…
- Djalâl-od-Dîn Rûmî Le livre de Chams de Tabriz

J'étais mort, puis vivant.
Pleurant, puis riant.
Le pouvoir de l'amour est entré en moi,
et je suis devenu féroce comme un lion,
puis tendre comme l'étoile du soir.

La blessure est l’endroit où la lumière entre en vous.

Certaines nuits,
Reste debout jusqu’à l’aube.
Sois un grand seau,
Tiré des obscures profondeurs d’un puits,
Et porté vers la lumière.
Quelque chose ouvre nos ailes.
Quelque chose fait disparaître l’ennui et la peine.
Quelque chose remplit notre coupe
Nous goûtons alors au sacré.

J’ai regardé dans mon propre cœur :
C’est là que je L’ai vu.
Il n’est nulle part ailleurs.
Je ne suis ni chrétien, ni juif, ni parsi, ni même musulman.
Je ne suis ni d’Orient ni d’Occident, ni de la terre, ni de la mer.
J’ai abdiqué la dualité, j’ai vu que les deux mondes ne sont qu’un.
Un Seul je cherche, Un Seul je contemple, Un Seul j’appelle.
Il est le premier, Il est le dernier, l’extérieur et l’intérieur.
Je ne sais rien d’autre que « Ô Toi », « Ô Toi qui est ».Je suis enivré par la coupe de l’Amour.

On meurt dans la pluie.
La Douleur du Nord
Aime ce décor
En saisons pourries.
Pégase y est mort
Une nuit de pluie.
Pourquoi, Poésie,
Ce cri vers le Nord ?
Les ailes cassées
Dans des cheminées
Saigne l'ange lourd :
Ô ville épuisée
Qui t'es couronnée
Du corps de l'Amour.

La Ville est dans ma chambre
Ce fauteuil est un port.
Avez-vous vu mes lampes
Mes mâts et mes bateaux ?
Le tabac et les vagues
Chantantes du ciel noir,
Le jeu, le bruit des algues
Aux vitres, mes miroirs,
Tout m'y plaît, m'y agrée :
J'y respire un bon air
Léger comme un beau vers.
Ô ville ravagée
Restez dans ma maison
Qui n'a qu'une saison.

En savoir plus

    -Citation

    - poème des papillons 

    - les 7 conseils

sa vie ici

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